Mais cette fièvre est-elle bien justifiée ? Les flexibilités sont-elles la source de revenus à laquelle il faut s’intéresser en priorité ?
Un peu d’histoire : au début, il n’était pas encore question de flexibilités mais d’effacement pour réduire les pointes de consommation. Au tout début des années 2000, les USA ont mis en évidence qu’ils n’auraient pas les moyens de construire les unités de production électrique correspondant aux prévisions de croissance.
A défaut d’être rapidement suffisamment efficaces, il fallait réduire la pointe de consommation. Les agrégateurs étaient nés, regroupés dans la PLMA (Peak Load Management Association).
Les agrégateurs se sont développés dans de nombreux pays et leur enjeu devint de multiplier les sources de revenus et, pour cela, de détecter tous les besoins émergents de flexibilités pouvant justifier une transaction attractive : suivant les pays et leur réglementation, participation aux mécanismes d’équilibre, vente de blocs d’effacement sur les marchés spot etc…
Les agrégations de flexibilités de consommation évoluent désormais vers une agrégation de flexibilités de production (pour les sources d’énergie distribuées, trop petites pour être, seules, attractives) ou un mix de flexibilités de production et de consommation (dans le cadre de Microgrids ou de Virtual Power Plants).
Pour voir la suite de l'article voici son lien (https://www.lemondedelenergie.com/flexibilite-transition-energetique/2018/10/08/)